A) Transgenèse
Transgénèse : Technique servant à introduire un gène étranger dans le génome d'un organisme, en vue d'obtenir un organisme génétiquement modifié (OGM).
Pour être réussie la transgénèse nécessite :
- l'identification du gène cible a extraire, « gène d'intérêt »
- La construction du transgène. Elle implique la réalisation d'une séquence nucléotidique
Pour être réussie la transgénèse nécessite :
- l'identification du gène cible a extraire, « gène d'intérêt »
- La construction du transgène. Elle implique la réalisation d'une séquence nucléotidique
- la pénétration du transgène dans les cellules-cibles
- son intégration dans le génome
- son aptitude à s'exprimer dans les cellules (production d'une protéine)
- et enfin la possibilité d'obtenir la régénération d'individus entiers à partir de cellules génétiquement modifiée.
La modification d'un ou plusieurs gènes agit donc sur certaines caractéristiques de la cellule modifiée, qui peuvent influer par conséquent sur l'organisme.
La modification d'un ou plusieurs gènes agit donc sur certaines caractéristiques de la cellule modifiée, qui peuvent influer par conséquent sur l'organisme.
Intérêts de la transgénèse
La création de plantes transgéniques présente de nombreux intérêts.
Les performances des plantes sont améliorées par l'insertion de gènes différents en fonction de l'objectif recherché: taille plus grande, résistance à un herbicide, à la chaleur, introduction d'une nouvelle couleur (pigment) ou d'une nouvelle saveur, une production moindre de lipides, etc... une fonction biologique
particulière (souvent agronomique).
En particulier, la transgenèse présente l'avantage d'un aspect de pureté et de rapidité : la transgénèse permet d'introduire un caractère intéressant unique en une seule étape quand les techniques traditionnelles donnent des individus ayant hérité de plus d'un caractère après plusieurs générations de croisements ; d'autant plus que les méthodes classiques ne permettent d'échanger de gènes qu'à l'intérieur d'une espèce ou tout du moins entre espèces relativement proches alors que les possibilités de croisement par la transgenèse sont infinies, le code génétique est universel.
Conséquence
Hormis les avantages pour lesquels la transgénèse est effectuée, celle-ci comporte des risques qui sont mis en avant par l'opinion publique et les médias. Le plus grand risque, aux yeux des généticiens, est celui des allergies aux plantes transgéniques. Les molécules codées par les transgènes (= gènes étrangers intégrés dans le programme génétique par transgénèse) peuvent être allergènes.
Cette technique pose également le problème de la quantité : la transgénèse ne permet l'introduction que d'un petit nombre de gènes.
Gène : Séquence d'acide désoxyribonucléique (ADN) qui spécifie une protéine (une chaîne de polypeptides) en définissant l'ARN, le gène constitue une unité d'information génétique.
Génotype : Ensemble des données de la composition génétique (information génétique) d'un individu. Le génotype d'un individu est donc la composition allélique de tous les gènes d'un individu.
Gène : Séquence d'acide désoxyribonucléique (ADN) qui spécifie une protéine (une chaîne de polypeptides) en définissant l'ARN, le gène constitue une unité d'information génétique.
Génotype : Ensemble des données de la composition génétique (information génétique) d'un individu. Le génotype d'un individu est donc la composition allélique de tous les gènes d'un individu.
B) Hybrides obtenus par pollinisation contrôlée.
Les hybrides ont souvent une fertilité assez faible, due au fait que les chromosomes ont des difficultés de s'apparier lors de la méiose.
Chez les végétaux, on peut reproduire les hybrides par multiplication végétative (bouturage ou greffage).
Les semences d'hybrides F1= un croisement entre deux variétés ou races d'une même espèce, sélectionnées pour certains traits caractéristiques Pour obtenir des semences Fi, on doit croiser les parents originaux chaque année. Il n'est pas conseillé de récolter les semences produites par les hybrides Fi car elles ne reproduiront pas fidèlement les traits de leurs parents. On dit que ces semences F2 sont instables.
Technique : L'hybridation s'obtient en retirant manuellement les anthères des fleurs du parent femelle désignées afin d'éviter une autofécondation parfois possible. Une fois les anthères "castrées", on dépose du pollen mûr (prélevé sur le parent mâle choisi) sur le pistil de la fleur du parent femelle. La graine hybride qui en résulte porte l'information génétique des caractères des deux parents.
Si l'hybride obtenu hérite des qualités souhaitées, on parie alors
d'effet hétérosis ou vigueur hybride.
Un système de marqueur génétique est désormais souvent utilisé pour ne cultiver sur le long terme que les semis les plus prometteurs. Il existe aussi des marqueurs permettant de connaître à l'avance la couleur des futurs fruits. En procédant ainsi, les hybrideurs concentrent leurs travaux uniquement sur les semis de valeur.
Le monohybridisme est un type de croisement qui permet de suivre
l'hérédité d'un seul caractère. Lorsque le croisement concerne deux caractères différents, on parle de dihybridisme, et ainsi de suite.
Apomictique : organisme capable de produire un embryon diploïde (cellule contenant 2n chromosomes) sans fécondation.
Méiose : la méiose produit des spores, qui par mitose donneront une génération haploïde (cellules contenant n chromosomes) à partir de cellules diploïdes (cellule contenant 2n chromosomes). Chez les espèces haploïdes, la méiose intervient après la fécondation pour diviser la cellule-œuf.
Bouturage : mode de multiplication végétative consistant à donner naissance à un nouvel individu (individu enfant du plant mère) à partir d'un organe ou d'un fragment d'organe isolé c'est un clonage.
Anthère : partie terminale de l'étamine, organe mâle de la fleur, qui produit et renferme le pollen.
Semis : opération culturale consistant à ensemencer un champ, c'est-à-dire à mettre en terre les graines ou semences.
Voir page annexe "Hybride d'agrume"
C) Greffe
Le greffage est une opération de chirurgie, consistant à insérer dans les tissus d'un végétal un autre végétal en vue de les unir.
Une fois la soudure effectuée, le végétal inséré poussera en vivant sur le végétal dans lequel il a été greffé, qui lui servira de support nourricier.
Le végétal obtenu à partir de la soudure de ces deux végétaux, qui ne fait donc plus qu'un, est appelé une greffe.
Le sujet qui a des racines, qui sert de support et dans lequel on insèrera l'autre fragment végétal, est appelé "porte-greffe".
Le végétal inséré dans le porte-greffe, suivant sa forme, est appelé "greffon" ou "écusson". Dans quels cas le greffage s'avère utile?
Multiplier un végétal qui ne pourrait se multiplier fidèlement par semis, et qui serait difficilement multipliable par les autres méthodes (bouture, marcotte).
Adapter un végétal sur un terrain qui ne lui conviendrait pas : en greffant par exemple un poirier sur une aubépine pour assurer un bon comportement en terre très calcaire.
Accélérer la mise à fruit pour obtenir des récoltes quelques années plus tôt que si la variété avait été greffée sur un autre type de porte-greffe.
Apporter une résistance à certaines maladies ou ravageur en optant pour un porte-greffe ayant de telles propriétés.
Améliorer le fruit.
Changer ou ajouter une variété à un arbre existant.
Réparer des plantes endommagées : faire des pontages de part et d'autre d'une blessure de l'arbre, faire une "transfusion" de sève à partir d'un autre arbre, rajouter une branche sur un arbre qui serait déséquilibré.
Assurer une bonne pollinisation d'un sujet dioïque isolé en greffant sur le même arbre un mâle et une femelle.
Quelles sont les conditions nécessaires à la reprise du greffage ?
Réaliser la greffe à la bonne période, avec un porte-greffe et un greffon dans l'état végétatif et dans les dimensions nécessaires.
Il faut assurer la mise en contact des cambiums des deux végétaux à unir. En faisant coïncider la zone dans laquelle circule la sève élaborée (liber), une connexion vasculaire se réalisera et le greffon pourra être alimenté